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Le Camp SNAP, plus qu’une simple expérience!

14 novembre 2017

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Un séjour en camp de vacances est souvent un moment marquant dans la vie d’un enfant. Les campeurs se côtoient 24h/24, ce qui leur permet d’apprendre à se connaître et de développer une complicité rapidement entre eux. Ils vivent également de nouvelles expériences, découvrent de nouvelles activités et plusieurs d’entre eux seront plongés dans la nature pour la première fois. Cela leur permet de sortir de leur zone de confort et de repousser leurs limites personnelles. Ce type d’expérience crée des souvenirs qui resteront gravés dans leur mémoire.

En plus de s’amuser, le temps passé à l’extérieur amène beaucoup de bienfaits sur la santé de votre enfant. En effet, passer du temps à l’extérieur est associé à une amélioration du bien-être, de l’estime de soi et des fonctions cognitives, ainsi qu’à une meilleure relation avec les pairs1-2. On vous dit souvent que votre enfant devrait bouger plus? Le simple fait d’aller jouer librement à l’extérieur l’aidera aussi à développer sa créativité et ses limites personnelles3.

Le Centre CIRCUIT s’est inspiré de ces avantages pour enseigner les saines habitudes de vie en créant le Camp SNAP (Santé, Nutrition, Activité Physique) en collaboration avec la base de plein air Le P’tit Bonheur. Le milieu de camp de vacances est l’un des meilleurs endroits pour intégrer cela : les enfants bougent tous les jours, découvrent de nouveaux aliments, augmentent leur confiance et leur estime de soi, etc. Ils ont la chance d’intégrer tout cela avec des amis et l’immense terrain de jeu qu’est l’extérieur! Il s’agit d’un bon coup de départ pour transposer l’acquisition des saines habitudes de vie à la maison.

Plusieurs parents se demandent comment aider leurs enfants à continuer sur cette voie après le Camp SNAP. ParticipAction a publié un article répondant à cette question : la meilleure façon de faire bouger les enfants est que les parents soient un modèle et bougent eux aussi! Il ne faut pas oublier que ce que vous dites a un impact tout aussi important4-5; si vous avez de la difficulté à être actif, le simple fait de parler positivement de l’activité physique a beaucoup d’influence sur votre enfant. Soyez aussi à l’écoute, questionnez-le sur les choses qu’il a apprises durant son séjour. Il vous sera alors plus facile de reproduire ses apprentissages à la maison. Afin d’aider votre enfant à être plus en santé, laissez-le aller jouer dehors, jouer vous aussi, parler des bienfaits que bouger vous apporte et soyez à l’écoute.

Deux articles sur le jeu libre à découvrir :

L’autonomie enseignée à nos enfants… par le jeu libre!

L’encadrement du jeu libre, un paradoxe pas si fou!

 

Références :

1 - Keniger, L. E., Gaston, K. J., Irvine, K. N., & Fuller, R. A. (2013). What are the benefits of interacting with nature?. International journal of environmental research and public health, 10(3), 913-935.

2 - Larouche, R., Garriguet, D., Gunnell, K. E., Goldfield, G. S., & Tremblay, M. S. Temps passé dehors, activité physique, sédentarité et indicateurs de la santé chez les enfants de 7 à 14 ans: Enquête canadienne sur les mesures de la santé de 2012-2013.

3 - Gray, C., Gibbons, R., Larouche, R., Sandseter, E. B. H., Bienenstock, A., Brussoni, M., ... & Power, M. (2015). What is the relationship between outdoor time and physical activity, sedentary behaviour, and physical fitness in children? A systematic review. International journal of environmental research and public health, 12(6), 6455-6474.

4 - Lien de l’article de ParticipAction : https://www.participaction.com/fr-ca/on-se-motive/enfants-et-responsabilit%C3%A9s-parentales/comment-faire-la-diff%C3%A9rence-pour-que-vos-enfants

5 - Jago, R., Solomon-Moore, E., Macdonald-Wallis, C., Thompson, J. L., Lawlor, D. A., & Sebire, S. J. (2017). Association of parents’ and children’s physical activity and sedentary time in Year 4 (8–9) and change between Year 1 (5–6) and Year 4: a longitudinal study. International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, 14(1), 110.

 

Article rédigé par Joanie Pauzé, B. Sc., stagiaire à la maitrise en kinésiologie, en collaboration avec Annie Vincelette, B.Sc., kinésiologue.

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